CERISES

LOLITA MAIS PAS IDIOTE

25 mai 2011

Donner

J'ai donné mon temps, mon envie, mes forces, ma passion, ma vie, mes joies, mes peines. J'ai donné tout ce que j'avais dans mon estomac, j'ai donné tout ce que je pouvais. Tout est à jeter maintenant. J'ai donné et je n'ai rien reçu. J'ai reçu des bribes de futur sans jamais en voir la couleur, la teneur.

Comme l'impression que ma vie s'est stoppée durant quelques temps. J'étais morte et je vivais dans une autre personne. J'ai donné des mois de ma vie, j'ai donné ma liberté pour être enfermée dans une cage dorée. J'ai aimé la cage mais pas autant que je la déteste maintenant.

Les mots ont glissé sur moi. La vérité n'est jamais sortie, j'ai gardé la vérité et j'ai donné les mensonges. Me cacher. Mentir. Me cacher encore et subir, souffrir. J'attendais des choses, j'attendais des dons. On m'a extorquée.

J'ai changé ma personne pour quelqu'un qui ne m'a rien montrée. Je suis saoule de tout cela. J'efface les souvenirs. J'étais en pause durant un an et je survis malgré tout. On ne me connaissait plus, je n'existais dans les yeux que d'une seule personne. C'est ça, aimer ?

11 mai 2011

Ecrire

Un jour j'écrirai mes mémoires et je ne citerai pas ton prénom.
(mais je dirai que j'ai connu une fille très belle.)

2 mai 2011

Dire


















Il y a trop de choses que je n'ai jamais osé dire, jamais osé faire. J'aurais du parler, dire ce que je ressentais parce que ça aurait pu changer les choses, ça aurait pu changer ma vie, ça aurait pu changer mon futur. La peur au ventre manque de me faire cracher des mots. Je ne veux plus me réfugier dans une écriture merdique et obsolète pour dire ce que je ressens. Je veux que les mots sortent de ma bouche, je veux que des mots puissent changer la terre, je veux que mes mots t'appartiennent.

































24 avril 2011

tati cotliar




















LAISSE MOI JUSTE. RESPIRER.




Se sauver

Je n'ai pas aimé. Je n'ai pas aimé ta façon de me regarder, de me parler. Comme l'impression d'être plus basse que terre. J'ai vidé les bouteilles et j'ai vu le trouble au fond du verre. Comme si j'avais pu fuir, comme si j'avais pu partir ailleurs, comme si j'étais seule. J'ai vidé mes cigarettes au lieu de partir. Non je n'ai pas aimé ces yeux là, ces yeux que je ne connais pas, je n'ai pas aimé ton odeur. J'ai laissé croire le bien alors que je pensais le mal.

21 avril 2011

<< Et j'sais pas si c'est parce que je suis sous les lampes,
Ou si c'est la Vodka qui commence à bousiller mes sens
Mais j'trouve toutes les filles sexy,
Arrêtez les stroboscopes, j'vais faire une crise d'épilépsie ! >>

19 avril 2011

Sentir.

J'ai attendu quelques heures, puis quelques jours, puis des mois. Ça ne fait pas encore un an mais ça se rapproche à grands pas. Un an. Un an d'inexistence, un an de silence. Un an c'est trop long. J'aimerais changer les choses, tu sais avant je savais, je sentais ce qu'il fallait que je fasse pour te récupérer mais il n'y a plus rien, plus d'instinct et c'est regrettable. Parce que ça veut dire que quelque chose a disparu, quelque chose que je n'arrive plus à attraper en vol.

17 avril 2011

Respirer.

Il fait beau sous les palmiers. Je dérive. La mer et ses mauvais humeurs m'entraînent au fond et l'eau s'infiltre dans mes poumons. Les bras se stoppent, là tu te dis que tout est fini, mais tu remarques que tu respires enfin.

16 avril 2011

Rester.

Je ne crois plus aux artifices, parce que toi tu pars mais moi je reste.

Vivre.

Je ne suis pas présente. Je suis dans l'ailleurs et j'aime ça. Je ne suis pas Moi pour les autres. J'ai grandi, j'ai appris donc je vis. Les semaines et mois gâchés pour les autres ne devraient pas exister. La vie pour soi, pour son corps, pour ses sentiments, pour ses envies, pour ses désirs, c'est juste, pour reprendre Nina Bouraoui, la Vie heureuse.